7 Mars 2018
la raison de l'abandon du projet n'est pas connue,
la construction d'une "école mairie" semble avoir été retenu,
combien de temps après ??
Les espaces de la maison d'école, continue de confondre les fonctions. L'instituteur doit en permanence, partager son espace avec des personnes étrangères au monde de l'école primaire. Il est souvent, lui-même, le représentant de plusieurs fonctions, entre autres celles d'instituteur et de secrétaire de mairie. Au sein de la même construction cohabitent fréquemment la mairie et l'école, voire la justice de paix, dans les chefs-lieux de cantons.
La confusion des fonctions se lit également dans la terminologie. On emploie d'ailleurs les expressions de " maison commune ", de " maison d'école "_, de " mairie-école ", la réalité des constructions faisant plutôt pencher pour l'adoption du terme " école-mairie ", la classe et le logement de l'instituteur occupant toujours plus d'espace et un nombre de pièces plus important au sein du bâtiment commun. Pendant les deux derniers tiers du XIXe siècle, et particulièrement sous le Second Empire, dans les communes rurales, l'école est effectivement étroitement liée à la mairie. Des raisons financières poussent les autorités à préconiser, dans les communes rurales, la cohabitation de la mairie et de l'école.
Dans la très grande majorité des communes, l'espace physique de l'école rurale, dans lequel évolue le maître, n'est donc ni clos, ni spécifique. L'environnement scolaire est, au quotidien, occupé par des personnes étrangères au monde de l'enseignement primaire.
Parmi les revendications des instituteurs qui reviennent le plus souvent, se référant à des projets architecturaux de la monarchie de Juillet, tels ceux de Bouillon, s‘affirme celle d'une séparation nette des fonctions au sein de la maison d'école matérialisée par des corps de bâtiments distincts, séparant la classe du logement du maître.
Pour une majorité de maîtres, l'école doit être nettement séparée de la mairie.
Dans les quelques projets précis, qui ressortent des manuscrits, deux types de plans émergent. Le premier plan consiste en une mairie-école, comprenant un corps central avec étage, renfermant la mairie et le logement de l'instituteur et, de part et d'autre, deux ailes réduites à un rez-de- chaussée, abritant les classes.
Le plan en T est un autre modèle revendiqué.
( extrait du site le temps des instituteurs voir lien )