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le tanu-noirpalu de raymond

histoire de la commune du Tanu et de Noirpalu, département de la Manche

projet de construction d'une école primaire en 1842

photographie de Robert Doisneau

photographie de Robert Doisneau

en orange le projet à l'époque

en orange le projet à l'époque

projet de construction d'une école primaire en 1842

la raison de l'abandon du projet n'est pas connue,

la construction d'une "école mairie" semble avoir été retenu,

combien de temps après ??

en comparant le cadastre de 1825 et l'actuel,

en comparant le cadastre de 1825 et l'actuel,

en presque 200 ans , le bourg s'est rempli de construction

en presque 200 ans , le bourg s'est rempli de construction

Les espaces de la maison d'école, continue de confondre les fonctions. L'instituteur doit en permanence, partager son espace avec des personnes étrangères au monde de l'école primaire. Il est souvent, lui-même, le représentant de plusieurs fonctions, entre autres celles d'instituteur et de secrétaire de mairie. Au sein de la même construction cohabitent fréquemment la mairie et l'école, voire la justice de paix, dans les chefs-lieux de cantons.

La confusion des fonctions se lit également dans la terminologie. On emploie d'ailleurs les expressions de " maison commune ", de " maison d'école "_, de " mairie-école ", la réalité des constructions faisant plutôt pencher pour l'adoption du terme " école-mairie ", la classe et le logement de l'instituteur occupant toujours plus d'espace et un nombre de pièces plus important au sein du bâtiment commun. Pendant les deux derniers tiers du XIXe siècle, et particulièrement sous le Second Empire, dans les communes rurales, l'école est effectivement étroitement liée à la mairie. Des raisons financières poussent les autorités à préconiser, dans les communes rurales, la cohabitation de la mairie et de l'école.

Dans la très grande majorité des communes, l'espace physique de l'école rurale, dans lequel évolue le maître, n'est donc ni clos, ni spécifique. L'environnement scolaire est, au quotidien, occupé par des personnes étrangères au monde de l'enseignement primaire.

Parmi les revendications des instituteurs qui reviennent le plus souvent, se référant à des projets architecturaux de la monarchie de Juillet, tels ceux de Bouillon, s‘affirme celle d'une séparation nette des fonctions au sein de la maison d'école matérialisée par des corps de bâtiments distincts, séparant la classe du logement du maître.

Pour une majorité de maîtres, l'école doit être nettement séparée de la mairie.

Dans les quelques projets précis, qui ressortent des manuscrits, deux types de plans émergent. Le premier plan consiste en une mairie-école, comprenant un corps central avec étage, renfermant la mairie et le logement de l'instituteur et, de part et d'autre, deux ailes réduites à un rez-de- chaussée, abritant les classes.

Le plan en T est un autre modèle revendiqué.               

( extrait du site le temps des instituteurs voir lien )

 

Loi du 28 juin 1833

Art. 9. Toute commune est tenue, soit par elle-même, soit en se réunissant à une ou plusieurs communes voisines, d'entretenir au moins une école primaire élémentaire.

Art. 12. Il sera fourni à tout instituteur communal, un local convenablement dispose, tant pour lui servir d'habitation, que pour recevoir les élèves,

Art. 13. A défaut de fondations, donations ou legs, qui assurent un local et un traitement, conformément à article précédent, le conseil municipal délibérera sur les moyens d'y pourvoir.

En cas d'insuffisance des revenus ordinaires pour l'établissement des écoles primaires communales élémentaires et supérieures, votée par le conseil municipal, ou, à défaut du vote de ce conseil, établie par ordonnance royale. Cette imposition, qui devra être autorisée chaque année par la loi de finances, ne pourra excéder trois centimes additionnels au principal des contributions foncière, personnelle et mobilière.

Lorsque des communes n'auront pu, soit isolement, soit par la réunion de plusieurs d'entre elles, procurer un local et assurer le traitement au moyen de cette contribution de trois centimes, il sera pourvu aux dépenses reconnues nécessaires à l'instruction primaire, et, en cas d'insuffisance des fonds départementaux, par une imposition spéciale, votée par le conseil général du département, ou, à défaut du vote de ce conseil, établie par ordonnance royale. Cette imposition, qui devra être autorisée chaque année par la loi de finances, ne pourra excéder deux centimes additionnels au principal des contributions foncière, personnelle et mobilière.

Si les centimes ainsi imposés aux communes et aux départements ne suffisent pas aux besoins de l'instruction primaire, le ministre de l'instruction publique y pourvoira au moyen d'une subvention prélevée sur le crédit qui sera porte annuellement pour l'instruction primaire au budget de l'Etat.

Chaque année, il sera annexe, à la proposition du budget, un rapport détaillé sur l'emploi des fonds alloués pour l'année précédente.

projet de construction d'une école primaire en 1842
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